Les défis de la vie quotidienne peuvent être déstabilisants pour une personne qui vit des problèmes de santé mentale. Quand ces défis sont décuplés par la pauvreté et l’exclusion sociale, ils peuvent sembler insurmontables.
Accéder à des services de santé, déposer une plainte médicale, parler à un avocat de l’aide juridique, régler un conflit avec un propriétaire ou un colocataire, ne sont pas des tâches faciles pour personne. Elles sont particulièrement pénibles pour nos membres. L’intervenante en aide et accompagnement offre une écoute active, des références aux services appropriés et de l’accompagnement dans ces périodes difficiles. Il aidera la membre ou le membre à identifier le problème et trouver des solutions par un plan d’action étape par étape. C’est la membre ou le membre qui décidera du rythme et du résultat escompté, l’intervenante est là pour aider la personne à relever le défi et l’accompagner jusqu’à la résolution du problème.
Encore ici, l’autonomisation des membres est primordiale
Lorsqu’une ou un membre est incapable de faire face à un défi, on lui offre notre compassion et des outils concrets pour l’aider à surmonter l’obstacle. Si, par exemple, c’est trop intimidant d’imaginer confronter son psychiatre à propos de son diagnostic ou son plan de traitement, on pourra utiliser le jeu de rôle pour arriver à ses fins et développer sa confiance en soi. Si une ou un membre vit un conflit avec une ou un autre membre, ou une ou un employé, il peut en parler dans les détails, élaborer des stratégies et être accompagné par un travailleur ou une travailleuse s’il le souhaite. Le but est l’autonomisation des membres afin que les problèmes du quotidien soient vécus non comme des obstacles infranchissables mais plutôt comme des obstacles qui peuvent être surmontés avec courage et détermination.